Description
Argentorati (Strasbourg), Simonis Kürsneri, 1736. In-8 relié demi basane bordeaux à coins, dos à faux nerfs et filets dorés. IV + 78 pages. Bien complet de la planche dépliante de Jean Martin Weis Arg. datée 1736 représentant la Bannière de la Ville de Strasbourg en deux dimensions. “L’existence de la bannière de Ville de Strasbourg est attestée depuis le début du XIIIe siècle, avant même l’élévation de la cité au rang de ville libre. L’aspect de celle-ci n’est toutefois pas connu avant le début du XVIe siècle. Il y figure alors un thème iconographique unique : une Vierge à l’Enfant dont les bras sont largement écartés, laissant pendre les manches de son vêtements. Du fait de la symbolique mariale, cette bannière n’est plus utilisée après le passage de la Ville à la Réforme au milieu du XVIe siècle. Stockés dans divers bâtiments municipaux, elle est détruite par la foule lors de l’émeute du 21 juillet 1789. Outre la grande bannière, il existait également un étendard équestre, plus petit, sur lequel figurait le même motif. Cet étendard a été perdu dans l’incendie de la bibliothèque municipale en 1870”. Thèse de droit inaugurale sur le droit du drapeau strasbourgeois (banniére), selon laquelle la clémence divine favorable préside à la divinité trinitaire, éternelle et immortelle, la meilleure et la plus grande, par décret de l’illustre ordre des conseillers juridiques pour la licence. Honneurs et privilèges les plus élevés en droit, etc. Texte en latin. Légère trace d’humidité en marge supérieure de l’ouvrage sans gravité. Edition originale. Ouvrage rare, notamment complet de la gravure de la célèbre bannière. Très bon exemplaire.




